Orientation: le recours au coaching

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Orientation: le recours au coaching

Afin de se repérer dans le dédale des filières, nombre de parents se tournent vers des experts en orientation. Une sélection attentive est vivement recommandée. Par Catherine Abou El Khair Publié le 13 janvier 2020 à 02h21

« Ma famille était inquiète, et moi je ne me sentais pas bien. » Anne-Lise Brunet, 21 ans, se souvient de l’angoisse engendrée par l’orientation lors de ses années lycée. « Je n’avais aucun plan, si ce n’est de faire du droit, comme beaucoup de membres de ma famille », se remémore la jeune femme. A l’époque, elle s’est sentie dépassée par sa méconnaissance des métiers et des différentes filières d’études. Son établissement, un lycée hors contrat, ne lui a pas été d’une grande aide. Pour tenter de définir un cap, sa mère l’a alors emmenée consulter une coach d’orientation.

 

Un réflexe devenu courant. Et pour cause : en 2018, près de la moitié des 18-25 ans se déclaraient insatisfaits de l’accompagnement proposé par leur établissement, selon un sondage commandé par le Conseil national d’évaluation du système scolaire (Cnesco). Cette étape du parcours constitue une source de stress pour deux tiers des jeunes, mais aussi pour leur famille. Une réalité propice au développement de l’offre privée, laquelle se structure via des réseaux de coachs ou d’experts indépendants. « Le conseil en orientation se démocratise. La concurrence augmente », confirme Armelle Riou, PDG de la société Mental’O. Selon le Cnesco, près d’un jeune sur cinq a eu recours à ce type d’interlocuteurs en 2018.

Le profil de ces spécialistes n’est pas uniforme. Certains sont psychologues, d’autres viennent des ressources humaines ou du recrutement. « Les psychologues se centrent sur la personnalité, mais ils ne sont pas les meilleurs connaisseurs du monde professionnel. Pour cela, les experts RH, DRH ou anciens DRH vont avoir un certain nombre de réflexes et de compétences », assure Vincent Colin, lui-même ex-responsable en ressources humaines et fondateur de Recto Versoi, dédié à l’orientation des jeunes.

Le fait d’avoir exercé dans divers secteurs leur permet de porter « un regard aigu sur le monde professionnel. Nous réfléchissons aux filières, aux métiers et aux débouchés porteurs », avance Delphine de Guillebon, cofondatrice du réseau Eurêka Study. Les coachs professionnels, habitués à travailler le « mental » des salariés dans les entreprises, sont aussi présents sur ce marché depuis « une dizaine d’années », explique Valérie Soracchi. Chargée de la commission « générations futures » à la fédération de coachs ICF France, elle explique : « Nous accompagnons le jeune pour qu’il découvre qui il est, ses compétences, ses talents, ses qualités, ses valeurs et ses moteurs. »

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